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JOURNAL

PORTRAIT : Aubin Jorrey, sous le casque d'un artiste.

PORTRAIT : Aubin Jorrey, sous le casque d'un artiste.

C’est dans son atelier lumineux et chaleureux, tout près de Cahors, que nous avons découvert un jeune artiste passionné qui allie son expertise technique en design industriel à une passion de longue date pour la moto. Dès son plus jeune âge, il partage avec sa famille l'amour des deux-roues, une passion qui l'a naturellement conduit à bricoler ses propres véhicules. C'est dans cette démarche qu'Aubin a trouvé sa voie : personnaliser des casques et customiser des motos, un moyen de s'exprimer artistiquement tout en affirmant son identité. Pour lui, chaque projet est une manière de donner forme à ses émotions. À travers ce portrait, découvrez l’univers d’un artiste qui transforme chaque pièce en une œuvre personnelle et unique.

Un processus de création rodé


Comment se déroule la transformation d’un casque ?

Dans un premier temps, je pose quelques questions ciblées au client pour avoir une idée de ce qui le représente, ses passions, ses envies, ses objectifs, ses rêves. L’objectif est d’obtenir une éclosion de sa personnalité.  Ensuite, je réalise un croquis à même le casque avec une mine de plomb et pour les commandes plus graphiques (type compétitions), je réalise une maquette sous forme de montage photo directement sur Photoshop. Dès qu’on a validé le design, je passe à la réalisation. Ça me prend en général, deux semaines. Une fois que le casque est terminé, je fais un shooting photo pour être sûre que ça correspond bien à ses attentes. Le délai de production varie en fonction de la demande. Ça peut aller du simple double, le minimum c’est une journée, le maximum, c’est 4 mois complet.

 

Quelles techniques et outils utilises-tu ?

J’ai une manière de procéder assez académique, étant donné que j’ai appris beaucoup par les écoles d’art. J’utilise évidemment des pinceaux et de la peinture acrylique, mais aussi des feutres peinture, des crayons et évidemment, énormément l’aérographe et les pistolets de carrosserie.  J’ai mélangé le savoir-faire de l’art académique, et celui de la carrosserie que j’ai découvert en design automobile.

 

Comment gères-tu le mélange entre esthétique et sécurité ?

J’aime bien cette question parce qu’il y a beaucoup de mythes autour de ce qu’on a le droit ou non de faire. Alors je tiens à dire, la légende de la peinture au plomb qui brouille le scanner n’existe pas : depuis les années 90, il n’y a plus de peinture au plomb, et de toute façon le personnel médical ne met jamais un casque au scanner car son métal fausserait immédiatement l’image.

L’aspect sécuritaire va se jouer surtout sur l’intégration des bandes réfléchissantes dans le design et l’usage de peinture non agressif pour la structure du casque. Ce n’est pas connu, mais chaque constructeur de casque écrit ses propres directives de produits autoriser sur leur casque. 

 

L’inspiration au service de vos envies

Quelles sont tes principales sources d’inspiration ?

J’aime beaucoup la nature et pour moi c’est une source d’inspiration inépuisable, on va dire qu’elle m’aide à traduire une émotion en dessin, et mettre du mouvement sur les casques.

 

As-tu un artiste ou un univers qui influence particulièrement ton travail ?

Absolument, il y a beaucoup d’artistes qui influencent mon travail, des tatoueurs comme Swann LPX  à Toulouse ou encore le japonais Sousyu Hayashi avec ses tatouages identitaires. Je m’inspire également des différentes références au corps de métier dans les tatouages japonais (Marins, Pompiers, Pêcheurs, Artisans, Gangster). Cela me permet de sortir des séries de casques numérotées sur chaque inspiration.

 

Y a-t-il un style qui te définit ou évolues-tu en fonction des demandes ?

J’ai deux types de demande :

Les clients qui me laissent quartier libre et me laissent exprimer ce que je veux sur le casque. J’avoue que ce sont vraiment les demandes où je m’éclate le plus.

Et ceux qui ont déjà leurs idées en tête. Mais oui, en effet j’ai un style défini, il évolue également avec ma personnalité, mes inspirations et mon envie du moment.

 

Quelle est la demande la plus originale ou folle que tu aies reçue ?

Récemment, un pilote pour une course dans le désert mexicain voulait ressembler à un zèbre, son animal totem. Il voulait se confondre dans le milieu sauvage. J’ai dû observer des dizaines de photos de zèbre pour avoir un paterne parfait.

J’ai également reçu une demande particulièrement complexe. Un client m’a envoyé la photo d’une estampes japonaise vieille de 200 ans, il souhaitait reproduire l’œuvre sur son casque. Un projet de plus de 4 mois de travail pour un résultat sublime. Défi relevé !

 

Un artiste en quête de nouveautés

Rêves-tu de collaborer avec une marque, un pilote, un événement particulier ?

En effet, j’ai un pilote français en tête pour lequel je porte beaucoup d’intérêt, c’est Johann Zarco. Sa vision, son recule et son humilité me parlent énormément. L’évènement du Wheels And Waves représente aussi quelque chose d’assez important en termes de culture ride Par ailleurs, DAYTONA 73 fait partie des marques que j’affectionne particulièrement pour son univers très chaleureux et son authenticité.

Quels nouveaux projets artistiques aimerais-tu explorer ?

J’aimerais rendre plus accessible mon art avec un principe que les tatoueurs utilisent c’est le tattoo «flash». J’aimerais développer une gamme d’autocollants étudier pour les casques avec des design capsule et des séries limitées.

 

« Je transforme des casques en histoires. J’ai hâte de connaître la vôtre. »

 

Pour découvrir le travail d’Aubin, vous pouvez vous le suivre sur instagram: @atelierewok.

Vous avez un projet de personnalisation d’un casque, contactez-le par email à : ewokcustom@gmail.com.

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